mercredi 12 février 2014

Le bilan d'infertilité de Madame (2)

Ce soir, on se lance dans les vraies joyeusetés. Parce que bon, les PDS, c'est quand même un peu de la blague (je rigoooole !!!).

Alors aujourd'hui, nous allons parler des hystérosalpinpographies. Aussi appelées HSG (quand on aime quelque chose, on lui donne un petit diminutif mignon (je rigoooooole encore !!!).

J'en parle au pluriel en connaissance de cause (j'en ai fait deux, quand on a de la chance, on a de la chance ! ne m'enviez pas, ça me gène).

Pour la technique, je t'envoie chez Natisens. Et maintenant, si tu en as encore envie, place à mes commentaires persos !! (ben oui, ici, c'est un blog, et je kiffe raconter ma life partager mon expérience).

Ma première expérience a été traumatisante (continue à lire, ne t'arrête pas à cette grosse crainte, je suis plus positive par la suite !!).

Je suis tombée sur une espèce de boucher un médecin qui n'a pas aidé (tout compétent qu'il soit certainement par ailleurs, aller, j'ai foi en les médecins moi). Déjà, il m'a fallu faire un PDS, pour s'assurer que je n'étais pas enceinte (lol). Je n'étais pas enceinte (lol). Ce qui m'a permis de faire cet examen de marde (youpie !!). Car oui, une contre indication de l'HSG (t'as retenu le surnom ?) c'est la grossesse (lol lol lol). J'ai passé 2 heures cul nu à attendre le docteur, en appelant toutes les 5 minutes ponctuellement le taf pour dire que j'arrive quand j'arrive (c'était utile... puis j'avais jamais appelé le taf en petite culotte). J'ai eu droit à tout un tas de questions funs : "c'est pour une stérilité primaire ? mais si vous n'êtes pas stérile, pourquoi vous venez ? mais si votre compagnon à un problème, pourquoi c'est vous qui venez ?". Avec du recul, c'est trop lol ça aussi. Sur le moment, j'étais malheureusement moins zen et n'ai pas su profiter des blagues.

Bref, le boucher docteur finit par arriver, et m'annonce que "l'essentiel, pour l'HSG, c'est d'être détendue" (sauf que moi, en culotte/cul nu/en culotte - oui, j'ai passé 2 heures à mettre et enlever ma culotte en fonction des prévisions de la manip radio - je suis trop pas détendue. pas bien).

Pour info, je n'avais RIEN pris. L'"anesthésie", c'est mes dents (ouais, quand j'ai mal, quand je suis stressée, je serre les dents. Je te déconseille, ça s'appelle le bruxisme, et ça fait mal). Du coup, j'ai "mal pris" l'exam. J'ai crié. Mais vraiment crié. J'ai eu mal (doux euphémisme). Ce qui m'a valu un don de spasfon (plutôt pour meubler la bouche à vrai dire, je criais trop a priori, c'est pas vendeur pour les suivantes). Et j'ai eu le bonheur de repartir avec ce qui me semblait être une seule trompe. Mais, le boucher docteur a quand même été bien aimable, car il m'a indiqué que ma trompe n'était peut-être pas bouchée, mais juste spasmée. Comme je suis un chouïa pessimiste, je n'y ai pas cru (le pire, le pire, et toujours le pire). Ce qui ne m'a pas empêché de doctissimer un max le soir (vaguement remise de mes émotions).

En bref, mes conseils/remarques suite à cette première HSG : oui les filles, l'HSG n'est pas forcément fiable. De nombreuses filles peuvent avoir une (ou deux !!) trompes spasmée(s) lors de l'examen. Alors, pas forcément de panique !!!

Comme je suis conne curieuse, j'ai voulu (quelques mois après quand même, il fallait digérer) refaire une HSG. Ce qui est complètement con un peu idiot quand on sait qu'avec mon Namoureux OATS, mes trompes elles ne servent à rien, puisqu'on a gagné le droit d'aller en FIV ICSI direct. Mais cette HSG n°2 me permet quand même de te faire un autre retour, un peu plus positif, sur l'HSG.

Arrivant tremblante, je constate que l'accueil est moins traumatisant. Déjà, on m'a prescrit des spasfons. J'en ai gobé un (quelques uns en fait... Bah ouais, j'étais stressée quoi...) et j'avais pris, en accord avec ma pharmacienne (merci madame la pharmacienne, qui m'avait écouté, rassurée, conseillée) des antidouleurs.

Après l'accueil de la gentille manip' radio (à qui j'ai annoncé, en pleurant, que je savais qu'il fallait être détendue, et que je faisais mon possible, mais que j'étais moyen détendue), arrive le docteur spéléologue. Ce docteur, bien que drôlement équipé, a été adorable. Déjà, il m'a rassurée sur le fait qu'un "spray" pouvait éventuellement lever les spasmes. Ensuite, avant de commencer l'examen à proprement parler, et une fois son bazar installé dedans de moi, il a enlevé le spéculum. Une douleur inutile en moins... Merci docteur... J'ai eu mal, mais moins que la première fois (docteur ? antidouleurs et spasfons ?). Une seule trompe apparaissait à nouveau, mais l'autre trompe cette fois !! Et le gentil docteur a souhaité que je puisse avoir mes deux trompes sur la même photo (les petits plaisirs de la vie...). Il m'a donc effectivement "pschittée" avec son fameux spray (il a fallu me le retirer de force, sous le coup de l'émotion, je pschittais tout dans ma gueule). Et là ? Miracle !!! Deux trompes !! (on s'en fout toujours, parce qu'elles ne servent à rien en FIV, m'enfin).

Ce qui me conduit à te conseiller, si je peux me le permettre, de bien t'assurer qu'on te prescrit a minima du spasfon pour te prémunir contre une éventuelle douleur (je dis bien éventuelle, car apparemment certaines filles ne souffrent pas !!!).

Petit bonus ; j'ai eu mal, très mal (encore une fois, attention, ce n'est pas systématiquement le cas). Mais l'examen dure assez peu de temps. Quelques minutes. Et la douleur disparaît quasiment instantanément à la fin de l'examen (ne subsistent que quelques "douleurs de règles", celles-ci pouvant de même différer d'une femme à l'autre... tout est relatif quoi !). Alors oui, l'HSG, je pense que ce n'est jamais marrant. Et je suis une des nombreuses preuves que ce n'est pas toujours fiable. Mais cela te "nettoie" les trompes si besoin, et c'est moins invasif qu'une coelioscopie, si on peut se l'épargner... Reste à bien choisir son artisan, ce qui n'est pas évident...


5 commentaires:

  1. En effet, j'ignorais le coup du pshiiiit qui dévoile une trompe. Ceci dit pour moi c'est pas utile on voyait les deux. Et puis maintenant que je suis en fiv, mes trompes on s'en fout comme tu dis.
    Moi j'ai vraiment pas eu mal pour la mienne, j'ai eu du bol. Et sans spasfon.
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. vous existez donc en vrai, les filles qui ont même pas mal o_O je croyais que c'était un mythe !!!
      ps : enfin trouvé ton blog. ça servait à rien que je clique partout comme une abrutie, fallait juste demander à G**gle. Je suis (candy) cruche...

      Supprimer
  2. Oh punaise j'aurais du lire ton article mardi parce que maintenant je flippe comme une malade pour lundi! Déjà je suis hyper pudique de la foufounette, en plus ça va être un homme, et puis je suis émotive et douillette... Tout pour que ça se passe bien! (j'ai déjà envie de pleurer)
    mavieatattendre.wordpress.com

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, justement !! moi c'était un homme la deuxième fois et ça a été ! ne t'inquiètes pas trop, ce n'était pas le but de ce post je suis désolée... Certaines femmes ne sentent rien, et même moi la deuxième m'a vraiment aidée à relativiser... encore désolée...

      Supprimer
  3. Comme on est passés direct a la case FIV ICSI et que 2 grossesses spontanées il y eu, j'ai évité celle de l'HSG. Ouf ! Car a te lire, aie aie aie.

    RépondreSupprimer